Mais que diable Arnaud MONTEBOURG est-il allé faire dans cette galère ?

Publié le par Rénover Maintenant 21

Cent jours après l’élection de François HOLLANDE, le pouvoir se trouve sous le feu croisé, et nourri, des critiques de l’UMP et de la gauche de la gauche.

Arnaud MONTEBOURG, aujourd’hui ministre du Redressement productif, est particulièrement exposé et un « anti-montebourgisme » primaire ressurgit, y compris, nous dit-on, parmi ses collègues du gouvernement.

Certains, même, semblent souhaiter son échec.

Il n’aura échappé à personne qu’il n’est ni le Président de la République ni le  Premier ministre. Il  ne détermine pas et ne conduit pas la politique de la Nation. Ses convictions et  les idées qu’il a avancées pendant les primaires citoyennes ne sont pas exactement en tout point semblables à celle du Président de la République et de son Premier ministre.

Alors, qu’est-il allé faire dans cette galère?

Bien sûr, fort de sa 3ème place et de  ses 17% (représentant  un demi million de voix) obtenus lors des primaires citoyennes, Arnaud MONTEBOURG aurait pu s’installer dans le rôle très confortable de l’observateur critique et ne prendre aucune responsabilité.

Mais voilà, il a des convictions et la volonté de mettre en œuvre ses idées.

Dans l’affaire PSA, il a eu l’occasion de le prouver en disant publiquement ce qu’il pense à la fois de la direction de l’entreprise et de ses actionnaires. Ces gens là s’en sont offusqués, ils n’avaient pas l’habitude qu’un ministre leur parle de cette façon, et alors ?

Quand on reçoit 7 milliards d’aides en tout genre de l’Etat, c’est le cas de PSA, on a des devoirs vis-à-vis de celui-ci, il fallait que ce fut dit.

Il n’a pas fuit ses responsabilités.

Dans son discours à FRANGY (lire ici), il l’a souligné, ce n’est pas en cent jours que l’on redresse une situation aussi catastrophique que celle dans laquelle SARKOZY et ses amis ont laissé la France.

Ce qu’il faut c’est du courage, et il n’en manque pas, pour « mettre fin au laisser faire » et « conduire la France sur la route de la troisième révolution industrielle », car son ambition, notre ambition, n’est pas seulement de redresser le pays mais de le changer, durablement.

Du courage de la persévérance et  de la pugnacité, il en a.

Depuis 2002, Arnaud MONTEBOURG a cherché à changer le P.S. de l’intérieur. Progressivement les choses avancent même s’il reste du chemin à faire, les primaires, le non cumul des mandats, la VIème République, la démondialisation,le protectionnisme européen, entre autres, sont des thèmes qui se sont installés dans le débat politique et au sein du P.S.  grâce, à lui.

Nous devons donc être présents pour soutenir l’action d’Arnaud MONTEBOURG au sein du gouvernement qui a comme feuille de route le discours de François HOLLANDE du BOURGET et être vigilants pour que ce gouvernement ne s’en écarte jamais.

Publié dans LA ROSE ET LE RESEDA

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