La réforme des collectivités territoriales.

Publié le par Rénover Maintenant 21

Certains sont persuadés que le président de la République n’est pas un ultra-libéral intégriste,

il serait simplement pragmatique : ils se trompent lourdement et ce qui se passe aujourd’hui avec la réforme des collectivités territoriales et la suppression de la taxe professionnelle en est un exemple parmi d’autres.


La décentralisation était en marche depuis 1982 avec les lois DEFFERRE, les collectivités territoriales ont pu s’assurer une certaine autonomie qui devait être totalement aboutie avec la mise en place de l’acte de II en 2004 avec les lois RAFFARIN.


A ce moment là Monsieur RAFFARIN, qui aujourd’hui crie aux loups, a transféré aux collectivités territoriales les compétences sans les moyens.

Cadeaux empoisonnés pour les Régions et Départements qui sont largement gérés par la gauche.


La volonté de SARKOZY, sous l’influence du MEDEF et des Banques, est bien d’engager la France sur la voie de l’ultra libéralisme pur et dur et de façon irréversible : il doit donc reprendre la main sur les collectivités territoriales.


Non seulement il augmente les charges qui pèsent sur les collectivités territoriales, par exemple sur les départements avec le RSA, mais il leur coupe les vivres en supprimant la TP, collectivités dont les budgets ont  déjà durement malmenés par la crise et la diminution impressionnante des recettes issues des droits de mutation.


Cette situation touche les élus de la gauche et aussi ceux de l’UMP, mais pour ces derniers SARKOZY sait bien qu’au final ils se rangeront comme un seul homme derrière lui soucieux de s’assurer le soutien du parti du président pour les prochaines échéances électorales.

Une exception cependant le président UMP du Conseil Général de la Meuse qui a répondu présent à l’invitation d’Arnaud MONTEBOURG lors de la cession extraordinaire du Conseil Général de Saône-et-Loire où se sont retrouvés des dizaines d’élus venus de l’ensemble du département.


La fédération des travaux publics en a profité pour manifester et réclamer que les investissements reprennent, on est en pleine schizophrénie, comment peuvent-ils, à travers le MEDEF, soutenir voire dicter la politique de SARKOZY et au niveau local demander à ce que les collectivités investissent.


A DIJON, dans une de des dernières livraisons de l’hebdomadaire « Le Journal du Palais » plusieurs chefs d’entreprises, pour la plupart membres du MEDEF, ont dit tout le bien qu’ils pensaient du projet de tramway alors que l’opposition UMP à la mairie ne cesse de s’y opposer.


Le pragmatisme de SARKOZY est au service de son idéologie ultra libérale : il faut souhaiter que les français ouvrent enfin les yeux.


Mais cela ne suffira pas, il faut que le PS s’affirme sur les valeurs de gauche authentiques, sans concession, en refusant toute alliance négociée au niveau des appareils avec le MoDem, qui même s’il est en opposition avec le président actuel n’en est pas moins un parti qui vient de la droite dont le leader, François BAYROU, compte sur un parti socialiste affaibli pour construire sa propre majorité qui aujourd’hui n’existe pas 


La réforme des collectivités territoriales peut être le moment d’une clarification, contrairement à ce que l’on entend ou lit dans la presse,le Parti Socialiste travaille et fait des propositions sur ce sujet d’une extrême importance puisqu’il s’agit de défendre la démocratie locale.

Sur la question de la Poste, le Parti socialiste s’engage et participe à la campagne pour demander un référendum et défendre ce service public de proximité.

Ceux qui partagent la même vision des choses sur ces sujets peuvent d’ores et déjà nous rejoindre
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