MESSAGE A MES AMIS DE FOURAS.
Chers amis,
Je ne serai pas des vôtres cette année cela pour des raisons familiales et je le regrette profondément.
Plus que jamais il est important -je sais– de nous retrouver, d’échanger, de réfléchir ensemble.
Rarement avons-nous eu a traverser passage aussi difficile Il faut avoir au cœur des convictions solides pour ne pas céder au découragement devant les paroles, les jugements, les comportements de certains d’entre nous dont les situations doivent tout a notre parti et qui sont les premiers à participer à sa destruction.
Parce qu’enfin si on veut à tout prix trouver un bouc émissaire à notre échec à la Présidentielle, - le 3° nous savons - n’est ce pas un peu facile de charger essentiellement la candidate. Au-delà de quelques erreurs mineures, elle restera celle qui a rendu l’espoir, ouvert les portes, amorcé la rénovation, rassemblé 17 millions d’électeurs.
Nul n’ignore aujourd’hui que la responsabilité première de notre échec réside dans l’hostilité, l’aigreur, la vanité, la misogynie que ceux qui n’ont jamais accepté sa désignation par plus de 60% de nos militants, mais qui – hélas – détenaient et détiennent toujours les commandes d’un appareil qui ne manque ni de bras, ni de moyens financiers mais qui manque d’une seule qualité politique si rare aujourd’hui : le courage.
Je voudrais remercier Arnaud pour les remarquables services qu’il a rendus pendant la campagne. Pour ceux aussi qu’il se prépare à rendre encore, à l’Assemblée Nationale, où il a enfin trouver la place qu’il mérite sans oublier le Parti où il doit faire entendre sa voix davantage. Pour cela il a besoin de nous tous autour de lui parce qu’il incarne - tout comme
Ségolène - le renouveau du socialisme que nous attendons. Je le répète : ces deux là sont faits pour s’entendre.
Vous tous représentez non seulement les nouvelles générations – le jeunisme n’étant pas une valeur - mais vous représentez surtout le courage politique, l’esprit de conquête, d’entreprise, indispensables à la reconstruction d’un socialisme moderne dont l’esprit premier – la lutte contre les inégalités – reste une des plus grandes idées de notre époque.
. Une grande idée qui a encore beaucoup de beaux jours devant elle.
Tous mes vœux vous accompagnent.
Yvette Roudy
Ancienne Ministre , Parlementaire honoraire.