LA DERNIERE LIGNE DROITE!
Selon la formule consacrée, nous sommes entrés dans la dernière ligne droite de la campagne électorale.
Pour nous, socialistes et rénovateurs, le premier tour de l’élection présidentielle de dimanche prochain ne constitue pas un aboutissement mais un début, le début de la rénovation.
Tout a commencé il y a 5 ans, le PS, et avec lui toute la gauche, était éliminé du second tour de l’élection présidentielle et la France entière était privée d’un débat fondamental, puisqu’il conditionne son avenir et l’avenir des français.
Il est inutile, aujourd’hui, de revenir sur les raisons de cet échec.
Le président élu nous avait dit avoir compris le message des électeurs, lui qui avait été élu avec les voix de gauche : en n’en tenant aucun compte il a pris une lourde responsabilité.
De plus en nommant le gouvernement le plus libéral que la France ait jamais eu, dont l’un des principaux membres était Monsieur SARKOZY, il a permis une politique de casse sociale sans précédent.
Cette politique n’a été possible que grâce à une majorité de députés affidés composés de l’UMP et de l’UDF qui a voté, de façon servile, tous les textes que ce gouvernement lui a proposés et dont Monsieur BAYROU a été le complice actif.
Le 22 avril 2007, les français auront bel et bien à se prononcer sur un vrai choix de société et au-delà du choix des français, c’est toute l’Europe des travailleurs qui est concernée.
D’un côté la droite ultra-libérale avec ses représentants : SARKOZY, BAYROU, LE PEN , le vicomte de VILLIERS et NIHOUS, de l’autre la gauche avec Ségolène ROYAL, Dominique VOYNET, Marie-Georges BUFFET, José BOVE, Olivier BESANCENOT , Arlette LAGUILLER et Gérard SCHIVARDI.
D’un côté le chacun pour soi, c'est-à-dire plus de précarité, moins de protection sociale, une santé, une justice, une culture, un enseignement à deux vitesses, une politique environnementale laissée « aux soins » des grands groupes industriels dont les actionnaires sont avides de bénéfices immédiats, et au bout du compte l’insécurité sous toutes ses formes c’est la droite avec SARKOZY.
De l’autre la solidarité, c'est-à-dire la garantie du pouvoir d’achat, la réussite éducative et culturelle, les sécurités sociales, l’excellence environnementale et une République nouvelle où le citoyen est écouté, c’est la gauche avec Ségolène ROYAL.
Aujourd’hui la seule vraie rupture que propose Monsieur SARKOZY est la rupture avec le compromis social en vigueur depuis la fin de la seconde guerre.
Les français ne doivent pas être privés du seul débat qui vaille entre les deux tours, face à face, projet contre projet, gauche contre droite.
Toute autre hypothèse serait désastreuse pour la France car elle entraînerait la confusion, la même que celle qui a suivi l’élection de 2002.
Si BAYROU veut nous prouver sa bonne foi, qu’il dénonce tous les accords déjà passés avec l’UMP, dans les circonscriptions pour les législatives et que les élus UDF qui occupent, aujourd’hui, des postes à haute responsabilité dans les exécutifs départementaux les abandonnent !
La seule façon de battre SARKOZY et d’engager la France sur la voie d’une politique de solidarité et de progrès, c’est de voter Ségolène ROYAL !
Dans un monde en constante mutation technologique mais aussi menacé par les pollutions et les nuisances de toute nature Ségolène ROYAL est la seule qui propose une véritable alternative, une vraie politique de changement tournée vers le XXIème siècle.
Arnaud MONTEBOURG a fait preuve d’une clairvoyance politique aiguë en apportant son soutien à Ségolène ROYAL dès le début du débat sur la désignation du candidat du P.S.
La perspective d’une VIème République, clé de voûte de la rénovation de notre démocratie sera possible avec l’élection de Ségolène ROYAL.
EN VOTANT SEGOLENE ROYAL DES LE PREMIER TOUR
NOUS FERONS LE PREMIER PAS VERS LA RENOVATION