COMPTE-RENDU DU DEBAT EMPLOI FORMATION

Publié le par renover.maintenant 21

Dans le cadre de l’élaboration du projet socialiste, la commission Emploi et Formation s’est réunie  le mercredi 10 mai au centre Pierre Jacques, à Fontaine lès Dijon. Présidée par Didier DEFFERT, représentant Fadila KHATTABI, secrétaire fédérale du PS à l’emploi et la formation en présence de Françoise TENENBAUM et  Laurent GRANDGUILLAUME.

Débat animé par Pierre PIEGAY.

Au cours de son intervention, Pierre PIEGAY, Maître de conférences en Sciences Economiques à l’Université de Bourgogne a démontré que l’idée, soutenue par les libéraux, selon laquelle, les marchés se régulent d’eux-mêmes (théorie de FRIEDMAN) n’est pas incontournable. L’histoire contemporaine nous enseigne qu’une autre politique est possible, c’est  l’Etat qui régule les marchés par une politique budgétaire (théorie de Keynes) sans pour autant entraîner le pays dans le déclin. Les échecs récents sont dus à des contextes particuliers comme la réunification de l’Allemagne et le maintien de la parité Franc /DM.

Depuis 2 ans, au niveau macro-économique, les gouvernements qui se sont succédés ont mené les mêmes politiques, la différence « Droite/Gauche » ne se faisant qu’à la marge. Par une démarche volontariste, l’économie doit être mise au service de la Politique et non l’inverse.

Une politique de gauche doit se fonder clairement sur ces principes en développant la solidarité, en particulier au niveau de l’emploi et de la protection sociale en réhabilitant l’impôt.

Merci à Gérard pour la rédaction de ce billet

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R
Merci Verel pour cette info concernant le rapport Pébereau.
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V
Faire une politique keynésienne pourquoi pas? <br /> Je rapelle qu'une politique keynésienne consiste à augmenter les dépenses de l'Etat en période de récession. Pour y arriver il faut faire une politique d'excédents en période de croissance. . Concrétement, en 1998/2001 il fallait réduire les déficits et produire un excédent. C'est ce qu'ont fait les anglais avec gordon Brown et les Américains de Clinton. Le gouvernement Français a commencé dans cette voie avec DSK , passant le déficit de 4 à 2% puis a relaché l'effort sous prétexte de "cagnotte", pratiquant une politique ni libérale ou classique ni keynésienne, mais seulement stupide<br /> Ce mécanisme est clairement expliqué dans le rapport Pébereau. Je constate que les politiques de droite et de gauche se gardent bien d'en tenir compte
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